Votre question :
Bonjour Monsieur
J'ai été informée du fait qu'ayant eu trois enfants que j'avais le droit à des emplois prioritaires… info ou intox ??? Si cela était vrai ou faut-il s'adresser ?
Merci d'avance
Cordialement
Audrey
Ma réponse :
Bonjour Madame,
Je n'ai aucune info en ce sens pour les postes du privé.
Le fait d'être maman de trois enfants peut en revanche vous accorder certains avantages dans le public : ce statut vous permet un report de la limite d'âge pour passer certains concours, vous dispense par exemple d’être titulaire du CAP petite enfance pour le passage du concours d’ATSEM (agent territorial spécialisé des écoles maternelles)…
N'étant pas un spécialiste du sujet, je ne peux continuer cette liste mais si vous êtes intéressée pour passer un concours, je vous engage à vérifier si une équivalence ou une dispense ne vous permet pas d'y accéder plus facilement.
Autre piste : poser la question à l'ANPE. Pour connaître l'agence locale la plus proche : http://www.anpe.fr/qui_sommes_nous/agences_anpe/index.html
Bien sincèrement,
Gilles Payet
liberté égalité fraternité!: égalité donc des salaires pour les assistantes maternelles comme pour les mamans ou pères au foyer !
Rédigé par : Cichy | 28 février 2018 à 19:02
Bonjour,
Je réponds à la question posée sur les priorités d'emploi. Elles existent, surtout dans la fonction publique pour les mères de 3 enfants au moins. C'est- à dire qu'en fait, ce n'est pas une priorité en soi, mais un avantage. Les femmes ayant eu au moins trois enfant, ne sont pas tenues d'avoir le bac pour postuler à certains emplois de la fonction publique où celui-ci est par ailleurs éxigé pour les personnes n'en ayant pas 3. De plus, le fait d'avoir 50ans par exemple est également compensé par le fait d'avoir trois enfants. Ayant moi même eu 4 enfants, j'ai postulé dernièrement à un concours d'employé administratif. Voilà j'espère vous avoir aidé
Rédigé par : Marie | 05 février 2009 à 13:11
Pour rebondir sur le témoignage de cette maman et comme me le propose Monsieur Payet, je vous propose le 'témoignage-commentaire' suivant...
Nous, mères de famille qui avons choisi de nous consacrer à l'éducation de nos enfants, demandons à être reconnues comme des citoyennes pleinement actives de notre société.
Nous demandons à ce que soit reconnu ce statut de la mère de famille au foyer qui assume un véritable métier... aux 'cent professions' pour lequel la société ne lui exprime aucune reconnaissance, alors même qu'une majorité silencieuse de mamans travaillent dans l'ombre à assumer ce que cette société peine largement à porter: une véritable éducation des citoyens de la France de demain.
Alors même que l'on parle du métier d'assistante maternelle pour une femme qui prend soin des enfants des autres, le rôle de la mère qui élève ses propres enfants ne serait pas reconnu comme tel??!!
Cette option d'élever des enfants jusqu'à l'âge adulte ne relève pas d'un choix privé comme on l'entend souvent, mais bien d'une réelle politique publique puisque nos enfants d'aujourd'hui sont les cotisants des retraites de demain.
Nous demandons pour cela l'assurance d'une retraite en temps voulu pour les mamans qui ont élevé leurs enfants au foyer, et cela même et surtout si elles n'ont jamais pu ou souhaité travailler en dehors de leur famille.
Nous demandons que soit restituée aux parents l'entière responsabilité de l'éducation de leurs enfants, et avec elle les moyens d'un véritable choix financier pour pouvoir l'assumer réellement et les y encourager. Pour les parents qui ne se sentiraient pas prêts à relever ce défi de l'exercice de l'un des métiers les plus délicats qui soient et pour lequel il n'existe aucune formation, et pour ceux qui rencontrent les difficultés les plus diverses, nous demandons que soient soutenues et favorisées toutes les initiatives d'entraide qui existent ici ou là (école des parents, chantier-éducation etc.).
Nous demandons que cesse enfin ce véritable dilemme auxquelles sont confrontées certaines femmes -sans doute beaucoup plus nombreuses qu'on ne le croit- qui souhaiteraient tant vivre au plus proche du quotidien de leurs enfants mais se voient contraintes de prendre bon gré mal gré le chemin du travail dans des conditions parfois fort difficiles.
Nous demandons que ce temps passé auprès de nos -petits ou grands- enfants ne soit plus considéré comme un handicap dans la vie d'une femme, mais comme un incommensurable enrichissement et une véritable chance pour la société tout entière.
Merci de m'avoir lue!
Rédigé par : Anne Lescuyer | 09 janvier 2009 à 12:20